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Photo du rédacteurAlain Hugues

COHERENCE CARDIAQUE / L'INTELLIGENCE DU CŒUR

Dernière mise à jour : 5 oct. 2021



Le coeur , des origines jusqu'à nos jours


Depuis la plus Haute Antiquité, les hommes ont attribué au cœur, une place à part parmi nos

organes. En occident, on l'a décrit comme le siège des émotions, comme en témoigne de nombreuses expressions du langage populaire :


- on a " le cœur brisé", lorsqu'on traverse une déception sentimentale.

- on a " le cœur léger", quand on se sent joyeux.

- on met "du cœur à l'ouvrage", lorsqu'on est passionné par une tâche.


Dans les cultures traditionnelles, le cœur est plutôt perçu comme le siège de l'intelligence et de l'intuition. De tout temps et en tout lieu, il a été considéré comme un organe exceptionnel, "l'empereur du corps humain" comme le dit la très ancienne médecine chinoise.


Puis est venue la science moderne qui a mis au jour le rôle anatomique du cœur : c'est une pompe d'une extraordinaire fiabilité, qui propulse le sang dans notre réseau circulatoire depuis notre vie fœtale jusqu'à notre dernier souffle.

Il se contracte entre 40 et 80 fois par minute. C'est le rythme cardiaque d'un individu en bonne santé, au repos.


Toutes ces découvertes ont repoussé au rang de croyances les autres fonctions du cœur, les considérant comme un outil extrêmement performant, mais n'ayant qu'un rôle mécanique.


Le cœur a été supplanté dans son rôle central par le cerveau, dont on a fait à la fois le siège de la pensée, de l'intelligence, des sentiments et des émotions.


Il a fallu attendre la fin du 20ème siècle pour que des chercheurs fassent une découverte tout à fait remarquable : notre cœur contient des neurones semblables aux cellules cérébrales, il émet un signal électrique et un champ électromagnétique bien plus puissant que ceux du cerveau.


Dans les années 1960-1970, deux physiologistes John et Béatrice Lacey, du Fels Institute aux États-Unis, ont remarqué que le cœur possède un réseau neuronal propre. Celui-ci est constitué d'environ 40 000 neurones qui sont en interaction constante avec notre système nerveux et notre cerveau. Ces deux chercheurs ont prouvé que les émotions naissent dans un réseau de connexions neuronales qui se situe dans le cœur. Ils ont également démontré que le "cerveau du cœur" communique avec le cortex cérébral pour induire des comportements et des réponses à n'importe quel stimulus extérieur.


Ils ont aussi remarqué que le cœur ne répond pas forcément aux signaux du cerveau, comme s'il était sélectif dans sa réponse. Mais de son côté, le cerveau suit les instructions du cœur et agit en conséquence. Ces messages du cœur pouvaient vraiment influencer le comportement d'une personne. Par la suite d'autres chercheurs découvrirent également que les battements rythmiques du cœur se transforment en impulsions neuronales qui affectent directement l'activité électrique des centres cérébraux supérieurs, ceux qui sont engagés dans le traitement cognitif et émotionnel.


Les recherches complémentaires du Heartmath Institute situé au États-Unis, vérifient que l'intelligence et l'intuition gagnent en qualité et en intensité quand nous apprenons à écouter les messages de notre cœur. L'un des buts de ce centre de recherche, était de pousser le travail des Lacey plus loin. Ils avaient établi la capacité du cœur à "penser tout seul".


Les chercheurs ont conclu que l'intelligence et l'intuition augmentent lorsque nous nous efforçons d'écouter plus profondément notre cœur.

D'autre part, les sujets qui se concentraient sur la région du cœur et s'efforçaient d'activer un sentiment tel que l'amour, la reconnaissance ou la sollicitude, modifiaient immédiatement leur rythme cardiaque.

Lorsque le rythme devenait plus cohérent, démarrait alors une série de réactions neuronales affectant presque chaque organe du corps.


Ces sentiments du cœur affectent les 2 branches du système nerveux autonome. Ils réduisent l'activité du système nerveux sympathique (contraction des vaisseaux sanguins, stimulation et sécrétion d'hormones du stress) et augmentent l'activité du système nerveux parasympathique (ralentissement du rythme cardiaque, relaxation des systèmes internes du corps)

La cohérence d'un individu se mesure en surveillant les schémas rythmiques du cœur.

Lorsqu'un système est cohérent, presque aucune énergie est gaspillée.

La puissance est utilisée au maximum.


Ces études établissent le fait que lorsque nous "écoutons" notre cœur et concentrons notre attention sur lui, il se produit une synchronisation cœur /cerveau. Notre corps a été conçu pour fonctionner d'une manière intégrale, à condition que le cœur et la tête soient enfin accordés l'un à l'autre. Ce cerveau cardiaque, tout comme le cortex cérébral, émet un signal électrique, et par conséquent un rayonnement électromagnétique.


L'amplitude du signal électrique est 60 fois plus puissante que celle du cortex cérébral, et le champ cardio électrique qui lui est associé est quelque 5000 fois plus puissant que celui de notre cerveau.


Ce signal est émis vers l'intérieur de notre organisme (il baigne toutes nos cellules), mais aussi vers l'extérieur (on peut le mesurer jusqu'à 2,50 m du corps).


Le cœur fonctionne comme un système incohérent. Cette incohérence est véhiculée sous forme de signaux dirigés vers le cerveau, qui le retransmet vers toutes nos horloges bio-corporelles.


En situation de stress prononcé, l'incohérence du cœur augmente, et cela se répercute sur les 2 branches du système nerveux autonome (sympathique et parasympathique) qui se déséquilibrent, provoquant ou augmentant de nombreux symptômes :

- angoisse

- anxiété

- déprime

- nervosité

- maux de tête

- troubles du sommeil

- désordres hormonaux


Communication cœur / cerveau


Le cœur communique avec le cerveau et le reste du corps de 3 façons, dont il existe des preuves scientifiques certaines :


- sur le plan neurologique (par la transmission d'impulsions nerveuses)

- sur le plan biochimique (par les hormones et les neurotransmetteurs)

- sur le plan biophysique (par les ondes de pression)


Il y a de nombreux indices de la possibilité que le cœur communique avec le cerveau et le corps d'une 4ème façon :

- sur le plan énergétique (par les interactions du champ électromagnétique)


Le champ électromagnétique produit par le cœur est de loin le plus puissant.

Il est environ 5000 fois plus fort que celui qui est produit par le cerveau. Le champ du cœur imprègne chaque cellule du corps, et irradie à l'extérieur de nous ; il peut être mesuré jusqu'à une distance de 3 mètres, au moyen de détecteurs sensibles appelés magnétomètres. Les messages neuronaux, biochimiques, biophysiques et électromagnétiques ont une influence profondes sur nos processus physiologiques, mentaux et émotionnels.


Nos états émotionnels se reflètent dans notre rythme cardiaque, ce qui affecte la capacité du cerveau à traiter l'information, à prendre des décisions, à résoudre des problèmes et à exprimer la créativité.

Harmoniser notre cœur et notre tête augmente la cohérence entre le cœur et le cerveau, ce qui nous permet de fonctionner à un niveau optimal.


Le manque de cohérence affecte notre vision, notre temps de réaction, notre clarté mentale, nos sentiments et notre sensibilité.


Le cœur est au centre de notre vie


" Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux".

Saint-Exupéry


Depuis des siècles, des poètes et des philosophes ont eu l'impression que le cœur est au centre de notre vie. Dans presque toutes les cultures, on a dit du cœur qu'il était une source de sentiments et de sagesse.


De nombreuses religions désignent le cœur comme étant le siège de l'âme ou le lien entre l'esprit et l'humain.


Le rôle du cœur en tant qu'intelligence dans le système humain constitue l'un des thèmes les plus courants dans les anciennes traditions ainsi que dans les écrits inspirés:


Blaise Pascal (Philosophe et scientifique-1623/1662-) affirmait : " Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas".


Lord Chesterfield (Écrivain et homme politique anglais-1694/1773) a écrit : "Le cœur a une telle influence sur l'intelligence qu'il vaut la peine de le mettre à contribution pour tout ce qui nous intéresse".


Thomas Carlyle (Écrivain anglais -1795/1881) concluait : " C'est le cœur qui voit toujours avant la tête"


Dans plusieurs cultures anciennes, comme chez les Mésopotamiens, les Egyptiens, les Babyloniens et les Grecs, on soutenait que le principal organe capable d'influencer et de diriger nos émotions, notre moralité et notre capacité de prendre des décisions, était le cœur. Par conséquent, ces cultures ont attaché une énorme signification émotionnelle et morale à son comportement. Des conceptions semblables se retrouvent dans les bibles hébraïques et chrétiennes, de même dans les traditions chinoises, hindoues et musulmanes.


Deux exemples :

- L'ancien testament dit, dans Proverbes 23,7: "car un homme est comme les pensées de son cœur"

- Le nouveau testament développe dans Luc 5,22 : "pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?"


Dans la tradition judaïque ancienne, le centre du cœur, l'une des sefira (centres d'énergie), s'appelle Tiffer (beauté, harmonie, équilibre).


Dans la Kabbale, le cœur est la sphère centrale, elle est censée détenir la clé de la santé rayonnante, de la joie et du bien-être. L'atteinte de l'équilibre corporel est également attribuée au cœur dans les traditions yogiques, qui reconnaissent ce dernier comme étant le siège de la conscience intellectuelle, le centre de la vie.


Dans la médecine Chinoise, le cœur est considéré comme étant le siège entre l'esprit et le corps, formant un pont entre les deux. On dit que dans le sang du cœur, loge le shen, que l'on peut traduire à la fois par "esprit" ou "âme". Ainsi l'esprit ou l'âme loge dans le cœur, et les vaisseaux sanguins sont les canaux de communication qui transportent les messages rythmiques essentiels du cœur à travers le corps, permettant à toutes ses composantes de fonctionner en synchronie.

La médecine chinoise prétend que l'état de chaque organe corporel, ainsi que le fonctionnement intégral du corps dans son ensemble, peut être évalué au moyen du pouls cardiaque.

En occident, la pensée est exclusivement considérée comme une fonction du cerveau, tandis que dans la langue chinoise, les caractères qui signifient "penser", "la pensée"," l'intention", "écouter", "la vertu" et "l'amour" comportent tous le caractère du " cœur".


La langue japonaise possède deux mots distincts pour désigner le cœur.: "shinzu" représente l'organe physique, tandis que "kokoro" correspond à l'esprit du coeur.



Toutes ces conceptions ont un point de vue commun : le cœur a une intelligence indépendante du cerveau,qui pourtant, communique avec lui.


Malgré toutes ces différentes métaphores du cœur, issues de nombreuses langues et traditions du monde, nous avons appris que le cœur n'est qu'un muscle d'environ 300 grammes qui pompe le sang et en entretient la circulation jusqu'à notre mort.




LA COHERENCE CARDIAQUE



Qu'est que la cohérence cardiaque ?


La notion de cohérence renvoie à l'harmonie.


La cohérence cardiaque est un état d'équilibre cardio respiratoire.

Les techniques de contrôle respiratoire représentent le moyen le plus simple pour modifier la variabilité de la fréquence cardiaque, et elles sont à la base même du principe de cohérence cardiaque.


Le contrôle respiratoire pour atteindre un état de cohérence cardiaque va consister à respirer de façon régulière, profonde, très lente et en favorisant (de préférence) le temps expiratoire.

Il est observé et objectivé par les logiciels dans les basses fréquences autour de 0,1 Hz (zone d'influence des deux branches du système nerveux autonome).


La cohérence cardiaque c'est tout simplement la courbe de la variabilité cardiaque qui entre en résonance avec la respiration.

L'état de cohérence cardiaque est un état induit par la volonté. Il est temporaire, puisqu'il ne dure que le temps de la respiration rythmée.


La résonance cardiaque est un état de cohérence cardiaque induite par une respiration à la fréquence de 6 respirations par minute.

Les effets démarrent pendant la séance après 3 à 4 minutes et persistent pendant plusieurs heures (environ 4 heures).


Dans la plupart des logiciels de cohérence cardiaque, un métronome intégré permet ainsi de régler à la fois le rythme respiratoire (entre 5 et 7 cycles par minute), les temps inspiratoires et expiratoires, et de chercher le rythme idéal pour chacun.

Dans la plupart des cas, je favorise un temps plus long pour l'expiration, car la majorité des personnes en stress, en dépression, se trouvent en sur-stimulation du sympathique au détriment du parasympathique.


LA VARIABILITE CARDIAQUE


La fréquence cardiaque est une moyenne estimée sur une minute (prise du pouls).

A l'intérieur de cette minute, le coeur accélère et ralenti des dizaines de fois, plusieurs fois par seconde. La fréquence cardiaque n'est pas stable, elle s'adapte à l'environnement en temps réel.


Lors de la prise du pouls, ces variations sont imperceptibles car elles se mesurent en millièmes de secondes (ms).

Ces variations sont mesurées grâce à un électrocardiogramme. Elles sont la distance séparant deux pics (battements cardiaques).

L'importance de cette amplitude est le témoin de la capacité d'adaptation aux changements de l'environnement. Une grande amplitude est le marqueur d'un bon état de santé et d'équilibre.


La variabilité cardiaque se caractérise par son amplitude.


Plus un coeur varie, plus il s'adapte et plus il est capable de réagir. C'est la confirmation d'un bon état d'équilibre et d'adaptation.

La variabilité cardiaque se synchronise avec la respiration. Il est donc possible de contrôler les accélérations et les ralentissements du coeur en contrôlant la respiration.



PRINCIPES GENERAUX


a/ La cohérence cardiaque se fonde sur une mesure physiologique qui est la variabilité cardiaque.


b/ La variabilité cardiaque est une constante physiologique, observable à l'aide d'un instrument de mesure. C'est un marqueur de santé utilisé depuis 1949, 1 100 études ont été publiées sur Pubmed.


C'est un marqueur de santé, autant physiologique que psychologique. Quand l'état du patient commence à s'améliorer, sa variabilité cardiaque augmente. On peut mesurer aussi l'impact d'une pratique thérapeutique quelle qu'elle soit (que ce soit dans le domaine sportif, émotionnel, coaching, etc...).


On considère que c'est un marqueur de la capacité d'adaptation au changement de l'environnement. C'est quasiment le seul indicateur simple du système nerveux autonome.

Nos prises de décisions et nos comportements face à une problématique quelconque,sont influencés par le taux de variabilité cardiaque.


Le but de la pratique de la cohérence cardiaque est de régulariser le taux de variabilité cardiaque, et de ramener de la cohérence dans le fonctionnement global du coeur. A partir de cet état, tous les symptômes comme l'angoisse, l'anxiété, la nervosité, la déprime, les maux de têtes..., diminuent.


Le message de cohérence cardiaque est envoyé au cerveau, lequel synchronise peu à peu ses deux centres (hémisphères droit et gauche).


Le fonctionnement cérébral devient plus aisé et plus fluide. Lorsque notre taux de variabilité cardiaque est stable et révèle une bonne cohérence, cela signifie que l'ensemble de nos fonctions a un degré de désordre très faible.


En apprenant à notre coeur à acquérir une bonne cohérence, du taux de variabilité cardiaque, nous permettons à nos fonctions biologiques, émotionnelles, intellectuelles, de conserver un faible degré de désordre.


Le coeur, à travers la cohérence de son signal électrique,agirait comme un régulateur, un chef d'orchestre du fonctionnement général, physiologique, émotionnel, mental, et probablement même à des niveaux plus subtils.

Il a été remarqué pendant les études menées au centre Heartmath Institute, que lorsque le coeur émet un signal de cohérence, le cerveau réagit en produisant des ondes alpha (ondes caractéristiques des états de détente et d'apaisement).


La pratique de la cohérence cardiaque va avoir des effets directs sur la variabilité cardiaque.

Un logiciel mesurant la variabilité cardiaque, rend possible une évaluation de la santé ponctuelle, fatigue, forme, stress, en 1 minute (impossible si la personne à un pacemaker).


Pour l'objet de post, on parlera de la cohérence cardiaque comme une pratique de biofeedback, car il existe d'autres méthodes pour se mettre en cohérence cardiaque, la prière, la méditation, le chant, la musique...



BIOFEEDBACK (Bio/biologique et Feedback/retour d'information)


Le biofeedback est un ensemble de techniques permettant la visualisation de fonctions organiques.

L'information en retour peut évaluer une pratique visant à modifier cette fonction.

C'est l'enregistrement de signaux électriques du corps avec la notion de possibilité de contrôle de la fonction observée.

Le plus ancien appareil de biofeedback est l'électrocardiogramme, ECG, mesure de l'activité cardiaque, permet aussi de mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque.


Différents types de biofeedback :

- L'électromyogramme (EMG), il mesure la tension des muscles.

- L'électroencéphalogramme (EEG), il mesure les signaux électriques des neurones du cerveau.

- Magnétoencéphalographie (MEG), mesure les signaux magnétiques de l'activité cérébrale.

- Activité électrodermale, reflète la conductivité de la peau, détecteur de mensonge.


Le principe du biofeedback de cohérence cardiaque, repose sur l'hypothèse que la stimulation du système vagal, se traduisant par l'augmentation de la fréquence de la variabilité cardiaque, peut permettre, par un entraînement régulier, une meilleure régulation émotionnelle.


La cohérence cardiaque étant essentiellement axée sur le contrôle respiratoire, l'intérêt thérapeutique va rejoindre les bienfaits d'une respiration lente et contrôlée.


Plusieurs études, concluent que les interventions comportementales visant à réduire la fréquence respiratoire, jouent un rôle thérapeutique dans l'amélioration des pathologies telles que l'insuffisance cardiaque chronique, l'hypertension artérielle, et les maladies respiratoires en général.


La respiration ralentie est efficace pour baisser la tension chez les hypertendus.

En effet, l'hyperactivité sympathique et la mise au repos du système parasympathique, favorisent l'hypertension artérielle (étude Joseph et Al 2005 source EPUB).


Une seule séance de relaxation mentale de 15 minutes et de respiration lente et profonde de 10 minutes, peut diminuer temporairement la pression sanguine et le rythme cardiaque et avoir un effet bénéfique sur l'ensemble du système nerveux parasympathique, responsable de la mise au repos de l'organisme (étude Kaushik et Al 2005 source EPUB).


La respiration lente et profonde, couplée au biofeedback, aurait un effet analgésique et augmenterait le tonus vagal (étude Chalaye P. et Al 2009 source EPUB).


L'HOMEOSTASIE - maintien de la stabilité interne de santé - (Homéo/Egal et Stasie/Etat)

C'est la capacité d'un système à maintenir son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures.

Le but est de pouvoir avoir un milieu interne stable face à un environnement changeant.


Définition de la santé par René Dubos 1967

C'est l'état physique et mental qui permet à l'individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans le milieu où le choix ou le hasard l'ont placé.



LE SYSTEME NERVEUX AUTONOME


La régulation de la stabilité face à l'environnement instable, est confiée au système nerveux autonome.

Toute maladie est un déséquilibre de l'homéostasie, et donc, un dérèglement du système nerveux autonome.


Le système nerveux autonome est constitué de deux branches :

- Le système nerveux sympathique

- Le système nerveux parasympathique


Quand le coeur accélère, c'est le système nerveux sympathique = mobilisation de l'énergie.


Quand le coeur ralentit, c'est le système nerveux parasympathique = économie et reconstitution de l'énergie.


Le système nerveux autonome est un système automatique, il fonctionne indépendamment de la volonté. Il concerne toutes les régulations de l'organisme.


Le système nerveux sympathique accélère le coeur, la fréquence respiratoire. Il met l'organisme en mode fuite ou combat.


Le système nerveux sympathique.

C'est la mobilisation de l'énergie dans les muscles. C'est également l'augmentation de la fréquence cardiaque et respiratoire pour amener plus d'oxygène et plus de sucre aux muscles. La montée d'adrénaline est instantanée et baisse aussi très rapidement.

Le cortisol est plus long à se mettre en place pour une durée plus longue. Il va chercher les réserves de sucre dans l'organisme. L'adrénaline mobilise le sucre présent dans les muscles (l'équivalent d'une cuillère à soupe).

Le cortisol prend le relais si cela ne suffit pas. Un excès de cortisol empêche de dormir (cas de stress prononcé).


Le système nerveux parasympathique ralentit le coeur, la fréquence respiratoire, prépare au repos, à la relaxation, réparation, récupération.


Le système nerveux parasympathique.

L'acétylcholine est l'inverse de l'adrénaline, elle fait baisser la pression artérielle et la fréquence cardiaque.

La DHEA est pratiquement l'inverse du cortisol (c'est l'hormone anti vieillissement), c'est l'économie d'énergie.


On a besoin des deux systèmes.


Le but des exercices de cohérence cardiaque est d'augmenter la longueur ou l'amplitude de notre système d'adaptation, ou de revenir au centre, s'il y a une sur stimulation du sympathique, ou du parasympathique.


En cas de stress, il y a une surcharge du système nerveux sympathique, et une déficience du système nerveux parasympathique.


Les personnes qui sont en stress chronique (système sympathique surchargé), vont passer en dépression suite à une surcharge de cortisol, et de se retrouver dans le système parasympathique en mode économie, épuisement.


Dans le cas du burn out, les personnes se retrouvent du côté parasympathique, c'est l'épuisement total, le cortisol est effondré ainsi que la DHEA (hormone anti vieillissement).

Les chercheurs ont trouvé le moyen d'accéder au système nerveux autonome par la respiration. C'est un des moyens le plus simple.

Le coeur mobilise le glucose et l'oxygène pour les muscles, il est au centre de larégulation de l'énergie.




ORIGINES DE LA COHERENCE CARDIAQUE


C'est en 1991, que le docteur Childre, chercheur et auteur d'ouvrages sur le stress, fonda l'Institute of Heartmath, organisation de recherche et d'éducation sans but lucratif.


L'Institut a effectué des percées dans les domaines des neurosciences, de la cardiologie, de la psychologie, de la physiologie, de la biochimie, de la bioélectricité et de la physique.

Les techniques de cohérence cardiaque du système Heartmath ont été validées scientifiquement.


La solution Heartmath présente trois types d'informations :

- des concepts,

- des outils,

- des techniques sur la recherche biomédicale, psychologique et sociologique.


La combinaison de ces éléments fournit un système complet, destiné à déverrouiller un potentiel inné et à atteindre rapidement un avancement personnel, interpersonnel et social.


Selon Heartmath, lorsque les gens développent l'intelligence du coeur, elle leur donne la force dont ils ont besoin pour gérer leur mental et leurs émotions, et atteindre une plus grande capacité de créer des changements positifs dans la société.


Au-delà des démonstrations scientifiques, le propos du docteur Childre et de l'Institut Heartmath est le suivant : le coeur nous relie à une intelligence supérieure à travers un domaine intuitif où l'âme et l'humain fusionnent.


Ce n'est pas le seul système existant qui propose l'équilibre du mental, des émotions, et le contact avec l'intuition du coeur, mais c'est un système qui fonctionne.


Alain Hugues 44120 Vertou

UNIQUEMENT SUR RENDEZ-VOUS

AU : 07-82-80-06-09















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